lundi 4 octobre 2010

Critiques en rafale


C'est bien d'acheter tous ces comics à 25 cents, mais c'est encore mieux de pouvoir en parler. Comme ma philosophie d'achat dans ces cas priorise plus la quantité que la qualité, je ferai de même avec ces petites bouchées de critiques, pas toujours faciles à digérer.







 

  Deadline # 1, 2 et 3 de 4 (Marvel - 2002) - Les couvertures par Greg Horn sont à couper le souffle, Guy Davis fait un aussi bon travail que dans Sandman Mystery Theatre et Bill Rosemann écrit une histoire qui nous plante à la croisée du thriller et du conte de fée. Il me manque la dernière partie mais il existe un recueil. Je le recommande!

Ignition City # 1 de 5 (Avatar - 2009) - Une rare occasion de goûter à ce courant de science-fiction complètement débridé qu'est le dieselpunk. Gianluca Pagliarani capture parfaitment le visuel d'un milieu de siècle qui n'est jamais arrivé et Warren Ellis, fidèle à lui-même, nous offre un délice dans chaque réplique.

Snake Woman: Tale of the Snake Charmer # 1 (Virgin - 2006) - L'idée de puiser dans la mythologie indienne est très louable, c'est dommage qu'elle soit aussi mal exécutée. Un script lourd et un visuel "peint" qui donne l'impression qu'on doit faire réviser notre prescription de lunettes.

The Great Ten # 1 de 10 (DC - 2010) - Le pendant chinois de l'idée de Snake Woman, mais accomplie avec succès. Ce comic réussit à nous déstabiliser sur le plan politique et culturel, mais aussi à nous faire réfléchir.

American Virgin # 22 (DC vertigo - 2008) - Parfois, acheter du Vertigo, c'est comme jouer au golf avec les yeux bandés: c'est spectaculaire quand on fait un bon coup et tristement ridicule quand on rate, mais on ne connait jamais le résultat avant d'avoir terminé son swing. Dans ce cas, ma balle est retombée hors parcours, très loin, très très loin, sur une patinoire pendant une partie de hockey. Vous ne me croirez peut-être pas, mais ce comic porte sur les réflexions d'une jeune homme catholique qui prêche l'abstinence sexuelle. Non, je ne me suis pas trompé de couverture.

Ghost Rider: Trail of Tears # 2 de 6 (Marvel - 2007) - C'est du Garth Ennis alors il faut prendre une douche après la lecture. Puissant comme un vieux bourbon qui brûle en descendant et magnifiquement bien appuyé par l'art de Clayton Crain.

Captain Action # 3.5 (allez savoir!) - (Moonstone - 2009) - Fabian Nicieza, que j'ai souvent admiré pour ses scripts dans l'univers de Batman,  devrait avoir honte d'avoir trempé dans ce gâchis. Je ne sais pas à quel point il est responsable car le générique lui attribue l'intrigue tandis que l'histoire revient à Steven Grant. Peu importe: ça se lit comme la dramatisation des jeux de deux garçons de six ans qui joue avec des figurines dans un carré de sable. "POW! POW! Coup de pied! BZZZZZZ! Non, yé pas mort!" Mauvais, mauvais, mauvais.

Forgetless # 3 de 5 (Image - 2009) - Nick Spencer, auteur de la très populaire série Morning Glories, nous livre ici un petit bijou de cynisme et d'esprit. C'est noir et violent, mais on ne peut s'empêcher de sourire à chaque réplique. Quant au dessin, il vaut à lui seul le détour, surtout quand le visuel se met à imiter celui des réseaux sociaux d'Internet actuels.

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