jeudi 14 octobre 2010

Comicredi avec un peu moins de retard cette fois

Comicredi est revenu avec ses beaux comics tout frais! Mais avant de passer aux nouveautés, regardons ce que les boîtes à 25 cents avaient d'intéressant:


  • The Green Hornet: Year One # 5 (Dynamite - 2010) - Script de Matt Wagner et dessin d'Aaron Campbell - Vous me connaissez, je suis toujours à l'affût d'auteurs chevronnés quand je farfouille au fonds de ces boîtes. Matt Wagner est le créateur de Grendel.

  • Spider-Man: With Great Power... # 2 de 5 (Marvel - 2008) - Script de David Lapham et dessin de Tony Harris - David Lapham est mieux connu comme le créateur de Stray Bullets et un auteur qui ne réchigne pas devant des histoires qui requièrent un solide estomac (comme le démontre sa plus récente participation dnas l'univers de Crossed ainsi que son tout nouveau Deadpool MAX). Je suis curieux de voir comment il se débrouille avec un personnage plus "sain" comme Spider-man.
Sur la pile! Parlant de "la pile", ma conjointe refuse que je l'entrepose dans la salle de bains. Ce serait tellement plus commode! Je n'aurais qu'à étirer le bras et... enfin, passons.

Les nouveautés de la semaine maintenant:


  • Sweets # 3 de 5 (Image) - Script et dessin de Kody Chamberlain - J'ai vraiment hâte d'avoir terminé cette série en décembre pour pouvoir enfin m'asseoir et lire cette histoire au complet. Par contre, depuis "l'incident Neonomicon", je suis un peu méfiant et je me demande si je ne devrais pas tout lire au fur et à mesure plutôt que de mettre les séries incomplètes de côté. Après tout, je passe mon temps à lire au sujet des comics, ce n'est qu'une quesiton de temps avant qu'un article quelconque me vende la mèche au sujet d'une histoire que je me réserve pour une journée pluvieuse. C'est un bon sujet de réflexion...

  • Superior # 1 de 5 (Icon) - Script de Mark Millar et dessin de Leinil Yu - Un jeune garçon atteint de sclérose en plaques fait le souhait de se voir doter des mêmes pouvoirs que son idole, le superhéros Superior. Est-ce un nouveau succès qui se profile à l'horizon pour le créateur de Kick-Ass et de Nemesis? La réponse est un bon argument en faveur de lire les séries au fur et à mesure que les numéros paraissent.

  • Bruce Wayne: The Road Home - Batgirl (one-shot) (DC) - Script de Bryan Q. Miller et dessin de Pere Pérez - C'est le retour du grand Bruce! Le maxi-événement de DC tire à sa fin alors que Bruce Wayne revient d'entre les morts, ou plutôt de son voyage initiatique à travers le temps. Le one-shot de Batgirl est heureusement confié à la plume de son scribe habituel, M. Miller, qui a su donner une très belle vie à ce personnage.

  • Bruce Wayne: The Road Home - Batman and Robin (one-shot) (DC) - Script de Fabian Nicieza et dessin de Cliff Richards - On ne peut malheuresement pas en dire autant du one-shot de Batman and Robin, qui est la province usuelle de Grant Morrison lui-même, mais au moins je sais que M. Nicieza est un très capable auteur dans l'univers de Batman.

  • Bruce Wayne: The Road Home - Red Robin (one-shot) (DC) - Script de Fabian Nicieza et dessin de John Lucas - Je ne suis pas un fan de Red Robin, mais au moins c'est Nicieza qui est à la barre ici!

  • Bruce Wayne: The Road Home - Outsiders (one-shot) (DC) - Script de Mike W. Barr et dessin de Javier Saltares - Bon, j'avoue, toutes les couvertures de Bruce Wayne: The Road Home forment une murale lorsque mises bout à bout et j'avais du mal à accepter qu'il y ait un trou!
C'est tout ce que j'aurais eu à vous dire aujourd'hui si ce n'avait été que mon Batman and Robin # 10 est enfin entré au pays!


Arrivé tout droit d'Australie, par l'entremise d'eBay, j'ai eu le plaisir de faire affaire avec Pulp Fiction Comics, une boutique situé à Adelaide, dans le sud du pays. Les deux semaines de patience ont été bien récompensées puisque non seulement ce numéro est maintenant pratiquement introuvable, mais en plus, l'exemplaire sur lequel j'ai mis la main est le variant cover par Andy Clarke.

Prochaine étape: je lis enfin Batman and Robin de 1 à 10!

samedi 9 octobre 2010

Comicredi avec un peu de retard

Bon, bon, bon, j'avoue: j'ai laissé filer le temps un peu. Qu'à cela ne tienne, passons la liste!

 

  • Batman: Hidden Treasures (one-shot) (DC) - Scripts de Ron Marz et Len Wein et dessin de Bernie Wrightson - Deux vieilles histoires de Batman ressorties des tiroirs de DC et mettant en vedette les talents artistiques de Bernie Wrightson.
  • Red Hood: The Lost Days # 5 de 6 (DC) - Script de Judd Winick et dessin de Jeremy Haun - Les folles aventures de Jason Todd se poursuivent... mais je n'ai rien lu encore.
  • Baltimore: The Plague Ships # 3 de 5 (Dark Horse) - Script de Mike Mignola et dessin de Christopher Golden - Un autre comic que je ne pourrai pas lire encore parce que ma série est toujours incomplète.
  • Lady Mechanika # 0 (Aspen) - Script et dessin de Joe Benitez - Ceci ne faisait pas partie de mes réservations mais nous étions tous un peu moites d'admiration devant la beauté du dessin chez mon détaillant; je n'ai pas pu résister!
  • Neonomicon # 2 de 5 (Avatar) - Script d'Alan Moore et dessin de Jacen Burrows - Eh oui, un autre comic qui va aller attendre sagement le reste de la minisérie. En fait, j'ai presque envie de lire ça tout de suite parce que j'ai vu un extrait en ligne de ce numéro qui m'a quelque peu dégoûté. Je ne suis pas dédaigneux quand vient le temps de lire des sujets plus adultes, mais je suis toujours déçu quand je sens qu'on auteur tombe dans le choc facile pour se faire un public. J'espère que M. Moore n'en est pas rendu là. Soit dit en passant, pourquoi est-ce que ce comic est appelé partout Alan Moore's Neonomicon alors que le titre sur la couverture est clairement Neonomicon, tout simplement?

    Bon, sur la pile tout cela maintenant - sauf Neonomicon qui est en probation...

    jeudi 7 octobre 2010

    DC cause un véritable Brightest Day

    Coup de théâtre aujourd'hui alors que la maison d'édition DC Comics annonçait qu'elle rabaissait la plupart de ses comics à 3,99 $ au prix plus raisonnable de 2,99 $.

    En effet, la grogne se faisait sentir depuis un certain temps chez les consommateurs tout comme chez les détaillants. la plupart d'entre eux estimaient qu'une histoire de 22 pages qui, dans le cas de certains titres, ne faisaient pas vraiment avancer l'intrigue, ne valait pas un prix aussi élevé. Ainsi, à partir de janvier 2011, à part quelques exceptions justifiées par un plus haut volume de pages, DC offrira la grande majorité de ses comics au nouveau prix réduit.

    "Pour la santé à long terme de l'industrie, déclarait aujourd'hui Jim Lee, co-éditeur de DC, nous sommes prêts à prendre un risque financier de sorte que nos lecteurs qui aiment notre médium n'abandonnent pas cette forme d'art." C'est un sentiment très apprécié, M. Lee!

    Et Marvel dans tout ça?

    Pas moins d'une heure après l'annonce de DC, pendant un pré-événement du New York Comic Con, Marvel annonçait qu'aucune des nouvelles séries débutant en janvier ne coûterait 3,99 $. Évidemment, comme le faisaient remarquer les cyniques, ils n'ont jamais dit qu'ils modifieraient le prix des séries en cours de publication ni quel serait le prix des nouvelles séries de 2011.

    Peut-on espérer que ça ne sera pas 3,50 $?

    * * *

    Petit lien utile pour comprendre la blague du titre...

    mardi 5 octobre 2010

    Critique : The Walking Dead # 77

    Pas de comics à 25 cents aujourd'hui! Mais nous ne serons pas en reste puisque je vais plutôt m'attabler pour une critique du dernier numéro d'une série des plus délicieuses, The Walking Dead.

    À première vue, The Walking Dead est une série portant sur les zombies. À cet effet, on y retrouve tous les éléments typiques du genre: des hordes de morts-vivants affamés, quelques survivants apeurés et à bout de ressources, des humains qui s'avèrent parfois plus monstrueux que les zombies eux-mêmes, le tout sur une toile de fond dépeignant la chute de notre civilisation aux mains d'un infatigable et imbattable fléau.

    D'ailleurs, je n'en suis pas à mon premier comic mettant en vedette les infâmes bouffeurs de cerveaux et je peux vous garantir que c'est une recette qui est fidèlement suivie.

    L'attrait majeur de l'œuvre de Robert Kirkman, c'est que peu importe le nombre de fois où les sanguinaires zombies défoncent les barricades pour se repaître de nos protagonistes, il ne nous fait jamais perdre de vue que ce n'est pas le carnage incessant qui est en vedette, mais bien comment Rick, Andrea, Carl et les autres y font face. Walking Dead, ce n'est ainsi pas un hymne speed metal au gore, c'est un requiem brutal mais digne pour les humains qui restent.

    Walking Dead # 77 n'est certes pas une exception à la tradition d'excellence maintenue par le duo Kirkman/Adlard. On reconnaîtra par contre que l'action a quelque peu ralenti depuis les quelques derniers numéros. En effet, depuis que Rick et sa bande se sont joints à la petite communauté fortifiée qu'ils ont découvert, l'horreur a pris le siège arrière et l'essentiel du drame est humain. Cependant, même si personne n'y perd un membre, l'histoire est toujours aussi intense. les survivants ont accumulé les événements lourds en charge dramatique et le tout se précipite vers une finale explosive à la fin de ce numéro. D'ailleurs, la fin - ainsi que les quelques teasers qu'Image a daigné nous montrer pour les numéros 80 et suivants - laisse présager que le statu quo est non seulement bousculé, il s'est écrasé au sol et a volé en éclats.

    Encore une fois, Kirkman est magistral aux commandes du texte. Il sait donner de l'importance à chaque drame personnel vécu par chaque personnage, même si cela ne dure que l'instant d'une page. Aussi intéressant est le fait que malgré cette insistance à prendre le temps d'explorer ce que vit chacun des protagonistes, il ne perd jamais de vue qu'il leur accorde de l'importance que parce que ce sont les protagonistes, pas parce que ce sont des héros. Dans le monde de Walking Dead, il n'y a pas de  héros, seulement des être humains très faillibles dont Kirkman dresse un portrait jamais complaisant.





    Charlie Adlard peut se réserver une part égale au mérite puisque son visuel, pourtant simple et dépouillé, procure à Walking Dead une grandeur qui s'élève au-dessus de la crasse dans laquelle baigne les événements qu'il dépeint. Ce sont 32 pages en noir et blanc - un volume très généreux pour nos jours - et vous les verrez en couleurs dans votre tête tellement Adlard leur infuse de vie (ou de mort, selon le cas).






    Alors attablez-vous avec moi et prenez une bonne bouchée de Walking Dead # 77, parce que c'est à la première morsure qu'on devient infecté!

    lundi 4 octobre 2010

    Critiques en rafale


    C'est bien d'acheter tous ces comics à 25 cents, mais c'est encore mieux de pouvoir en parler. Comme ma philosophie d'achat dans ces cas priorise plus la quantité que la qualité, je ferai de même avec ces petites bouchées de critiques, pas toujours faciles à digérer.







     

      Deadline # 1, 2 et 3 de 4 (Marvel - 2002) - Les couvertures par Greg Horn sont à couper le souffle, Guy Davis fait un aussi bon travail que dans Sandman Mystery Theatre et Bill Rosemann écrit une histoire qui nous plante à la croisée du thriller et du conte de fée. Il me manque la dernière partie mais il existe un recueil. Je le recommande!

    Ignition City # 1 de 5 (Avatar - 2009) - Une rare occasion de goûter à ce courant de science-fiction complètement débridé qu'est le dieselpunk. Gianluca Pagliarani capture parfaitment le visuel d'un milieu de siècle qui n'est jamais arrivé et Warren Ellis, fidèle à lui-même, nous offre un délice dans chaque réplique.

    Snake Woman: Tale of the Snake Charmer # 1 (Virgin - 2006) - L'idée de puiser dans la mythologie indienne est très louable, c'est dommage qu'elle soit aussi mal exécutée. Un script lourd et un visuel "peint" qui donne l'impression qu'on doit faire réviser notre prescription de lunettes.

    The Great Ten # 1 de 10 (DC - 2010) - Le pendant chinois de l'idée de Snake Woman, mais accomplie avec succès. Ce comic réussit à nous déstabiliser sur le plan politique et culturel, mais aussi à nous faire réfléchir.

    American Virgin # 22 (DC vertigo - 2008) - Parfois, acheter du Vertigo, c'est comme jouer au golf avec les yeux bandés: c'est spectaculaire quand on fait un bon coup et tristement ridicule quand on rate, mais on ne connait jamais le résultat avant d'avoir terminé son swing. Dans ce cas, ma balle est retombée hors parcours, très loin, très très loin, sur une patinoire pendant une partie de hockey. Vous ne me croirez peut-être pas, mais ce comic porte sur les réflexions d'une jeune homme catholique qui prêche l'abstinence sexuelle. Non, je ne me suis pas trompé de couverture.

    Ghost Rider: Trail of Tears # 2 de 6 (Marvel - 2007) - C'est du Garth Ennis alors il faut prendre une douche après la lecture. Puissant comme un vieux bourbon qui brûle en descendant et magnifiquement bien appuyé par l'art de Clayton Crain.

    Captain Action # 3.5 (allez savoir!) - (Moonstone - 2009) - Fabian Nicieza, que j'ai souvent admiré pour ses scripts dans l'univers de Batman,  devrait avoir honte d'avoir trempé dans ce gâchis. Je ne sais pas à quel point il est responsable car le générique lui attribue l'intrigue tandis que l'histoire revient à Steven Grant. Peu importe: ça se lit comme la dramatisation des jeux de deux garçons de six ans qui joue avec des figurines dans un carré de sable. "POW! POW! Coup de pied! BZZZZZZ! Non, yé pas mort!" Mauvais, mauvais, mauvais.

    Forgetless # 3 de 5 (Image - 2009) - Nick Spencer, auteur de la très populaire série Morning Glories, nous livre ici un petit bijou de cynisme et d'esprit. C'est noir et violent, mais on ne peut s'empêcher de sourire à chaque réplique. Quant au dessin, il vaut à lui seul le détour, surtout quand le visuel se met à imiter celui des réseaux sociaux d'Internet actuels.

    dimanche 3 octobre 2010

    J'avais besoin d'un peu de lecture...

    Quoi de mieux dans ce cas que quelques comics à 25 cents? J'étais pressé alors j'y suis allé de critères un peu plus lâches que d'habitude.



    • Blue Beetle # 3 (DC - 2006) - Script de Keith Giffen et John Rogers et dessin de Cynthia Martin - Giffen est le créateur de Lobo et d'Ambush Bug. Avec ces deux items dans son portfolio, ça fait deux bonnes raisons de lui donner une chance et d'essayer du nouveau.
    • The Sword # 19 (Image - 2009) - Script  et dessin de Joshua et Jonas Luna - J'avais entendu beaucoup de bien des frères Luna alors je me prends un petit échantillon.
    • Genext # 1 (Marvel - 2008) - Script de Chris Claremont et dessin de Patrick Scherberger - Qu'une chose soit bien claire: je hais les X-Men. La seule raison pour laquelle j'ai acheté ce comic est Chris Claremont que je ne cesse de voir vanter partout parce qu'il est si habile pour ficeler une intrigue complexe à l'intérieur d'une vingtaine de pages.
    • 52 Aftermath: The Four Horsemen # 2 et 3 de 6 (DC - 2008) - Script de Keith Giffen et dessin de Pat Olliffe - J'avais déjà acheté le # 4 (avec Batman dedans!). Tant qu'à faire...
    • Noble Causes # 4 (1ère série), 20 et 22 (2e série) (Image - 2002 et 2004) - Script de Jay Faerber et dessin de Patrick Gleason (4) et Jon Bosco (20 et 22) - "Sex, secrets and super-powers", voilà une très belle amorce pour accrocher un lecteur potentiel!

    Allez, sur la piiiiiiiiiiile!